Black Mirror
Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...
En cours | Anglaise, GB | Pas de durée |
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere | Channel 4, Netflix | 2011 |
4 avis favorable
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1.01 - L’Hymne national
The National Anthem
Le Premier Ministre Michael Callow fait face à un terrible dilemme après le kidnapping de la bien-aimée Princesse Susannah.
Diffusion originale : 04 décembre 2011
Diffusion française :
04 décembre 2011
Réalisat.eur.rice.s :
Otto Bathurst
Scénariste.s :
Charlie Brooker
Guest.s :
Rory Kinnear
,
Lindsay Duncan
,
Tom Goodman-Hill
,
Donald Sumpter
,
Lydia Wilson
,
Anna Wilson-Jones
,
Alastair MacKenzie
,
Patrick Kennedy
,
Chetna Pandya
,
Alex MacQueen
,
Jay Simpson
,
Helen Fospero
,
Sophie Kennedy Clark
,
Andrew Knott
,
Allen Leech
,
Johann Myers
,
Sophie Wu
,
Rakie Ayola
,
Amit Shah
,
McKell David
,
Nick Hendrix
,
Justin Edwards
,
Jeany Spark
,
Aymen Hamdouchi
,
Julian Rivett
,
Jonathan Forbes
,
Madeleine Bowyer
,
Jeffry Wickham
,
Shazad Latif
,
Eleanor Wyld
,
Wolf Wasserman
,
Dominic Le Moignan
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 10 septembre 2018 à 23:21 |
Et bin ca doit etre l'une des première fois que je regarde une "oeuvre" aussi originale. C'est clair que cet épisode peut pas laisser indifférent, soit tu détestes soit tu adores. Perso je me range dans la 2eme catégorie. Et contrairement à certains moi j'ai trouvé ça très crédible. Peut-etre qu'en 2011 on poyrrait penser l'inverse mais aujourd'hui en 2018 on voir bien que la société se rapproche de plus en plus de ce genre de chose. Bref un vrai "ovni" télévisuel. |
Avis favorable | Déposé le 05 mars 2017 à 19:45 |
Je ne trouve pas cet épisode extrêmement réaliste pour plusieurs petites choses. D'abord, l'ultimatum posé au premier ministre est une énormité (non pas que cela m'ai mise mal à l'aise ou quoi...) et comme le disent beaucoup, les réactions des gens sont exagérées et l'intrigue de la journaliste est complètement inutile. J'ai pas trop aimé les personnages même si l'épisode est plus centré sur l'intrigue. La réalisation était en effet plus que correcte mais ça ne m'a pas touchée. De plus, je ne suis pas une folle des réseaux sociaux et de la télévision en général du coup tout cela ne m'a pas trop parlé. Le bon côté de l'épisode c'est que malgré toutes les petites choses qui ne m'ont pas séduites, les événements étaient intéressants à suivre. Je fais donc confiance à la série pour la suite et est curieuse de voir l'épisode 2. |
Avis favorable | Déposé le 20 janvier 2017 à 02:04 |
Spoiler
Vraiment intéressant. C'est la première fois que je me sens aussi bizarre à la fin d'un épisode. C'est de la fiction, mais ça semble tellement être réel. On se demande ce qu'on aurait pensé à la place des personnages ou ce qu'on aurait fait. Petit bémol pour les réactions de certains personnages qui semblent parfois exagérés ou qui changent d'avis trop rapidement (et la mini intrigue de la journaliste qui n'est pas très utile). C'est dérangeant, intriguant, embarrassant, bref, c'est Black Mirror. |
Avis favorable | Déposé le 04 janvier 2017 à 09:57 |
Un univers très glauque, parfois à la limite du soutenable, et des questions sur la moralité de l'homme et l'invasion de la technologie dans notre quotidien... Cela fait froid dans le dos... |
Avis favorable | Déposé le 27 janvier 2015 à 00:05 |
Pas mal du tout pour un pilot. Un peu de remplissage inutile (La journaliste par exemple, wtf ?) mais dans l'ensemble c'était assez original. |
Avis favorable | Déposé le 27 juillet 2014 à 06:03 |
Spoiler
Après avoir vu cet épisode, une des premières remarques que je me suis faite, c’est de me dire que montrer la tête du premier ministre durant l'acte, c'est un choix contestable. Le plan aurait pu, aurait dû, s'arrêter sur l'entrée du ministre dans la pièce, face à la truite. Dommage car l'épisode perd beaucoup en subtilité, c'est pas fin, et finalement cela entraîne l'épisode dans l'une des choses qu'il cherchait à dénoncer : le malin plaisir des téléspectateurs à regarder. L'épisode est censé se jouer de la provocation et de la perversion, pas devenir directement à l'image provoquant et pervers. Seulement, peut-on vraiment lui en vouloir ? C'est justement ça qui est génial avec cet épisode, qu'on nous renvoie l'expérience vécu par le peuple en pleine face. Le montage final, entre les plans sur chaque citoyen, le jeu des personnalités (le ministre et sa femme) devant les caméras, suivi de l'image glaciale à l'intérieur de Downing Street, et la phrase "la première oeuvre d'art du XXIème siècle" tandis que l’ironie nous saisit quand on comprend que l’ôtage avait été relâchée mais que personne ne s’en ait soucié, trop occupé à être devant son écran pour voir l’événement tordu qui s’annonçait, putain, ça remet vachement les idées en place, c'est vraiment du génie ! Après une excellente première scène, on avait eu un petit moment d'adaptation, d'aucun dirait de flottement, avec des personnages fades et toute une intrigue de la presse qui n'ira pas vraiment servir quoi que ce soit (WTF la journaliste qui se fait un selfie à poil dans les toilettes ? on s'en fout un peu non ?). La tentative de localisation du tueur, c'était aussi une intrigue cousue de fil blanc, et pour le coup ça allait carrément à contre courant à propos du message sur les nouvelles technologies qui étaient avant cela bien incorporées, et qui deviennent du traçage comme on voit dans les Experts & co, c’est-à-dire quelque chose de vite daté et d’assez cliché. Cela dit ça sert surtout à étoffer le propos de la série. Le principal propos est bien évidemment le voyeurisme des gens et le fait que nous soyons esclaves des écrans - l'interlocuteur du personnage de Lindsey Duncan (excellente comme d'hab) le dit d'ailleurs à la fin, le tueur et les gens avaient "probablement autre chose à faire, comme aller voir un écran" au lieu de voir que la princesse a été libérée. Mais les petits éléments autour des médias et des réseaux sociaux permettent d'approfondir un peu le message en touchant d'autres thèmes : la presse, les réseaux sociaux (Twitter/Facebook et les commentaires), les sondages politiques et l'opinion publique... Cet épisode développe un bon paquet de choses et si chaque élément pris séparément n'a rien de supra-original comme message, même en 2011, c'est la capacité qu'à la série à nous renvoyer en pleine figure la société dans laquelle on vit qui impressionne. La série est bien ce "miroir sombre" de notre monde, un objet "d'art" nous dévoilant une facette miroir de notre société, largement assombrie par l'emploi des technologies. Certes la subtilité n'est peut-être donc pas présent tout le temps, mais y a-t-il vraiment de la subtilité sur internet ? On est en 2016 quand je suis en train de rédiger cet avis, après avoir vu l'épisode pour la 3ème fois en tout, 5 ans après sa diffusion. Et entre les suicides sur youtube ou la course à la maison blanche de 2016, on ne peut pas vraiment dire qu'on se soit amélioré. Notamment sur la “vulgarisation” de nos politiques. Black Mirror était donc criant d'avant-guardisme sur pas mal de points, même avec de gros sabots. Ce qui est fort donc, c'est que déjà à l'époque ce n'était pas que "bouh YouTube et les réseaux sociaux c'est pas bien et ça détruit les gens", non, c’est plus complexe que ça, et l’épisode nous le dit en faisant monter le suspens autour de l’acte final, qui est bien évidemment que le spectateur avant de voir en priorité. Preuve que nous aussi, on a un peu été pris au piège. C'est peut-être cet aspect provocateur mêlé à du "on survole plein de sujets différents en laissant tout ouvert, en laissant tout libre course à l'interprétation" qui pourra complètement braquer certains. On est typiquement dans un cas où l'épisode ne pourra jamais faire l'unanimité, surtout avec ces cinq dernières minutes aussi denses, à se demander pourquoi ils n'ont pas choisi un format 60 minutes (qui deviendra plus courant dans la série ensuite). Le climax, sa réalisation, son dénouement et l'épilogue flashforward sont tous extrêmement intéressants. Je ne dis pas non plus que l'épisode est bâclé au contraire. Et puis, le scénario a beau être un poil exagéré sur certaines réactions, c'est totalement assumé et c'est l'unique chose (ou presque) qui nous fait comprendre qu'on ne se situe pas exactement dans le vrai monde... ou pas ENCORE du moins. C'est là la clé. Cet aspect "ce que vous venez de voir vous semble loin ? ça pourrait se produire si l'évolution de notre monde se poursuit de cette façon" est juste cinglant et très bien fait. Bref Black Mirror nous livre un pilote riche, original, très bien écrit et complexe pour un format 40 minutes, avec un véritable message à faire passer, ce que l'épisode ne manque pas de nous signaler, nous renvoyant par la même le gros malaise de ses personnages à nous, derrière notre écran. C’est très difficile qu’un pilote d’une série anthologique parvienne à bien introduire cette dernière, et je ne pense pas que cet épisode-là a particulièrement brillé là-dessus. Il reste encore très à part dans sa propre série, qui est rarement aussi visuelle. Mais le malsain, le dérangeant, le politique, l’exagéré, la satire : de nombreux thèmes sont déjà présents. D'autres épisodes arriveront à bien plus capitaliser sur cette dimension aussi frappante, c'est malheureusement encore trop peu poussé ici car on voit un peu facilement venir le fait que le premier ministre va finir par faire la chose. Il y a des détours pour y parvenir, et un certain amateurisme dans le scénario, mais tout de même il faut avoir du courage et beaucoup à dire pour créer une nouvelle série et faire d'un épisode comme "The National Anthem" son pilote, non ? |
Avis favorable | Déposé le 17 juin 2014 à 21:50 |
Un bon épisode d'ouverture de saison qui donne envie d'en voir plus. Très tragique, l’épisode donne beaucoup à réfléchir pour ma part. Avec une fin troublante! |
Avis favorable | Déposé le 25 avril 2014 à 01:11 |
Spoiler
J'aime beaucoup le principe de la série (dénoncer la société à travers les médias) et quand on ne sait pas, avant de lancer l'épisode, que le 1er Ministre devrait baiser un cochon, ça fait bizarre (j'avais lu qu'un cochon intervenait dans la série mais c'est tout). Malheureusement, si les acteurs sont bons et qu'on ne s'ennuie pas, on ne fait, au final, qu'attendre la dite scène en observant le gouvernement faire des conneries et voir le commun des mortels en dire... Le tout d'une manière moyennement crédible. Comme disait l'un de vous (je sais plus qui), les réactions sont étranges: un coup, tout le monde rigole sur la condition du 1er Ministre (alors que c'est quand même pour aider quelqu'un) et un coup, ils sont tous, au mon Dieu mais c'est horrible, il faut la sauver. Bref, pas très nuancé... Pareil pour la scène du bar, s'il ne fait aucun doute que si ça arrivait en vrai, tout le monde serait devant son écran pour voir ça (ne soyons pas hypocrites) mais je doute que tout le monde soit à regarder ça en jubilant et en sirotant une bière... Bref, une critique très (et même trop) négative de la société. (Et pourtant, je suis le 1er à la critiquer cette société) Ah et puis j'allais oublier de parler de la fin: j'ai pas compris pourquoi sa femme s'est mise à faire la gueule pendant le générique... Bref, c'était pas mal sans plus mais je continue. J'aime bien le principe et les notes des épisodes suivants m'intriguent... Celui-ci ne devait être qu'une mise en bouche... ^^ |
Avis favorable | Déposé le 27 février 2014 à 23:42 |
Une bonne réalisation, de bons acteurs, une histoire originale et aussi très facile à regarder. Le seule bémole est que tout le monde le contraint à la fin à le faire ce que je trouve assez irréaliste. |
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https://www.dailymotion.com/video/x2w0v4a
Bon, là c'était un cochon, mais l'idée est bien là ...
Et Donald Sumpter joue bien mieux ici que dans Hell Bent au passage ...
(Oui c'était gratuit. Mais j'avais besoin de 100 caractères !)